Les deux-roues reprennent la route pour Rétromobile 2025 !
Au programme de cette dernière :
- La présence de grands constructeurs (Triumph, Indian Motorcycles, Kawasaki, Honda, Royal Enfield, Godet Vincent…) et équipementiers deux-roues.
- L’ACE CAFE, mythique café londonien, s’exportera de nouveaux à la Porte de Versailles pour proposer un lieu de rencontre et de convivialité aux afficionados de tous âges.
- Une zone d’expo-vente, dédiée aux deux-roues de collection, permettra aux plus aventureux d’entre vous d’acquérir leur nouvelle monture.
Mais ce n’est pas tout puisque, après la famille Monneret en 2024, c’est au tour d’Éric de Seynes d’être au cœur des festivités de la zone moto ! Pour l’occasion, une exposition dédiée présentant les véhicules ayant marqué la vie de ce grand nom des deux-roues de collection, sera présente au cœur de la Zone moto.
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Éric de Seynes : l'homme et la moto
Éric de Seynes : la passion de la moto chevillée au corps
Éric de Seynes : genèse d’un amoureux de la moto
La découverte de la moto pour Eric de Seynes, c’est d’abord son père Pierre qui pousse l'anticonformisme jusqu'à ramener une machine - une Norton Dominator - de New York où il réside avec sa jeune épouse, de 1954 à 1957. Dans l'euphorie des Trente glorieuses, son père cultive sa liberté d'esprit en participant à l'essor de la bécane en France. Avec Jean Murit, multiple champion de France sur circuit, il est à l'origine du club BMW et de la renaissance du Bol d'Or. À l'âge où l'on apprend à lire, il dévore les magazines de motos. Même les revues anglaises et allemandes n'échappent pas à sa curiosité. Au début des années 1970, il préfère réparer les mobylettes de son quartier que de passer trop de temps dans les manuels scolaires.
Éric de Seynes : du rêve au terrain
Eric de Seynes rêve de marcher sur les traces de son idole Jarno Saarinen, un Finlandais au visage d’ange et au style de pilotage acrobatique, qui décèdera à Monza en 1973. Cette année-là, l’adolescent se rend à vélo tous les mercredis et les samedis sur l'île de Puteaux pour rouler en cyclomoteur sur la piste du champion Georges Monneret. Il adhère au fan-club de Patrick Pons, la nouvelle idole française, et devient un habitué de son magasin de l'avenue de la Grande-Armée. Il y passe tous les matins prendre le café avant d’aller en cours.
À 16 ans, permis en poche, il fête sa première moto, une Kawasaki 100 G7T, en effectuant un tour de France de 4 000 km ! La course l'obsède toujours, à tel point que la ville devient sa piste d'entraînement : à chaque feu, il mime les départs de Grand Prix en poussant sa moto. Il prend les virages sur l'angle et tombe en moyenne une fois par mois. A chaque fois, il se relève et repart de plus belle, c’est le métier qui rentre. À 17 ans, il entreprend une ascension qui va le mener vers les sommets. Il court le challenge Honda 125, participe au rallye de Tunisie qu'il termine 3e des amateurs au guidon d’une Honda 250 XLS puis au Paris-Dakar.
De la piste à l’entreprise, il n’y a qu’un pas (et deux roues) !
Après ses premières expériences professionnelles, il se rapproche de Sonauto-Yamaha, l'importateur de la marque au diapason en France, et de son président, Jean-Claude Olivier alias JCO. D'abord chez Mobil Oil avec un contrat de préconisation de la gamme de lubrifiants qu'il a créée, puis au sein de la Seita en soutenant leur programme sportif. En juin 1990, JCO lui confie la direction marketing de Sonauto-Yamaha. Le démon de l'entreprenariat le reprend au passage de la quarantaine.
Le 1er septembre 2009, JCO le rappelle pour lui succéder à la présidence de la France. En janvier 2014, il est promu directeur général des opérations de Yamaha Motor Europe à Amsterdam. Deux ans plus tard il rejoint le cercle prisé des « Executive Officer » de Yamaha Motor Corporation, une distinction réservée jusqu'ici aux Japonais. Début 2018, on lui confie le poste de président de Yamaha Motor Europe. Fin 2023, il a lâché le guidon de la direction opérationnelle de la filiale européenne de la marque japonaise mais pas celui de ses machines. L’homme est toujours aussi passionné qu’affable et un seul Rétromobile ne suffirait pas à l’entendre conter ses anecdotes et celles de ses machines qui ont toutes une valeur sentimentale.
A côté des deux-roues familiales, il exposera en 2025 à la porte de Versailles les machines de course de ses idoles : la Kawasaki HR1 Sidemm 1971 de Christian Ravel, la Yamaha 350 avec laquelle Saarinen a gagné à Daytona en 1974, la Yamaha 750 T7 qui a permis à Patrick Pons d’être champion du monde en 1979, la Yamaha YZR 500 1989 de Christian Sarron. Elles côtoieront les Yamaha du Dakar et celles des derniers pilotes maison.
La billetterie est ouverte !
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